Depuis le 1er janvier 2017 les vitres teintées à plus de 30% sont interdites sur les automobiles en France. Pourtant et alors que de nombreuses verbalisations ont déjà été dressées à l’encontre de conducteurs parfois surpris, un certain nombre ont pu être contestées. En effet, faute d’un outil homologué pour mesurer le degré d’opacité des vitres, la loi ne serait tout simplement pas applicable.
Une loi non applicable faute d’outils
Bien que, selon Le Figaro, 12 000 contraventions aient déjà été dressées depuis l’entrée en vigueur de la loi, celles-ci seraient tout simplement contestables et d’ailleurs contestées par de nombreux d’automobilistes. Depuis le 1er janvier, les vitres des voitures doivent en effet et pour une question de sécurité, laisser filtrer au moins 70% de la lumière et donc n’être que très peu teintées.
Or, aucun appareil ne serait homologué afin de mesurer efficacement ce degré d’obscurité, ce qui rendrait les contrôles et les sanctions qui en découlent, caduques. Ainsi, suivant les dires de plusieurs avocats, sans équipement officiel il ne pourrait y avoir de pénalité.
Bien qu’Emmanuel Barbe délégué interministériel à la Sécurité routière assure que d’autres contrôles comme celui du respect des distances de sécurité entre deux véhicules, se pratiquent déjà uniquement à l’œil, des consignes auraient tout de même été données aux forces de l’ordre afin que seuls les cas les plus évidents soient, pour le moment et en attente de l’équipement nécessaire, condamnés à l’amende de 135€ et au retrait des 3 points sur le permis de conduire.
Mais cette interdiction n’est pas la seule nouveauté que compte l’année 2017 pour les automobilistes. En plus de l’augmentation du coût des autoroutes et du montant des amendes forfaitaires pour conduite sans permis, une nouveau moyen de contrôle des véhicule devrait voir le jour à travers l’utilisation de la puce OBD dont sont équipés tous les véhicules mis en circulation depuis 2004.