Devenus indispensables à la plupart de nos sorties, les masques sont trop négligemment jetés sur la voie publique. Déjà pointés du doigt par de nombreuses associations environnementales, ils représentent un potentiel désastre sanitaire (s’ils sont contaminés) mais aussi écologiques (dégradation en 450 ans dans la nature). Le député des Alpes Maritimes, Éric Pauget, a donc déposé une proposition de loi pour durcir l’amende prévue de 68 à 300 euros.
Objet essentiel face à la crise sanitaire du Covid-19, le masque à usage unique est un objet extrêmement polluant : conçu avec un textile issu du pétrole, il peut mettre jusqu’à 450 ans à se biodégrader dans la nature. Autrement dit, il s’avère aussi polluant qu’un sac plastique, qu’une lingette ou qu’une couche de bébé.
Or, depuis le déconfinement, les voies publiques, aux abords des plages et dans les villes, voient fleurir des masques et des gants, jetés par des utilisateurs peu scrupuleux.
Au-delà du caractère environnemental, il ne faut pas oublier qu’il peut être contaminant : il peut donc représenter un danger sanitaire pour les personnes chargées de les ramasser.
Constatant ces dérives dans sa circonscription, Eric Pauget a déposé une proposition de loi pour lutter contre ces dépôts sauvages, trop fréquents : au lieu des 68 € d’amende encourue pour tout masque ou gant jeté au sol, le député requiert de la pousser à 300 €.
L’association « Opération Mer Propre » a déjà trouvé au large d’Antibes ces objets au fond de la mer : emportés par le courant, ils peuvent aller loin et menacer les eaux d’une nouvelle vague de déchets.
Source : France info
300€ c’est pas assez. On vit dans un pays d’hypocrites, les français ont passé leur temps a applaudir des gens qui exerçaient simplement leur métiers pour aller dernière inondes les rues par leurs masques et gants deguelasse , je vois quelqu’un faire ca je leur jure que je lui met dans le cul .