Le moins que l’on puisse dire c’est que l’installation des nouveaux Vélib’ a pris un certain retard. Alors que 700 stations devraient déjà fonctionner, elles ne sont environ que 200 à pouvoir être utilisées. Un chiffre bien éloigné des 1 375 points de retrait attendus pour le 31 mars. Aussi, le syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole vient-il de décider du remboursement intégral des abonnés au titre des sommes déboursées pour le mois de janvier.
Un retard conséquent dans l’installation des nouveaux Vélib’
Depuis le printemps dernier la métropole du Grand Paris dispose d’un nouvel opérateur pour la gestion des Vélib’. Mais, pour Smovengo les débuts sont pour le moins mouvementés. Tandis que plus de 700 stations Vélib’ devraient déjà être en fonctionnement, elles ne sont que 200, et le retard continue à s’accumuler.
Ainsi, le syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole vient-il d’annoncer le remboursement intégral des abonnés concernant le forfait payé pour le mois de janvier 2018.
En effet, avec à peine 15% du parc actuellement en fonction pour un déploiement total prévu au 31 Mars, on imagine bien que les déplacements des usagers peuvent être compliqués. Si l’on ajoute à ça les interruptions de service du RER en raison des inondations, le problème peut rapidement devenir insoluble.
Mais si les abonnés vont être dédommagés, Smovengo quant à lui va au devant de lourdes sanctions. Alors qu’elles se montent déjà à 2 millions d’euros soit 1 million par mois de retard constaté, elles pourraient encore s’alourdir.
La présidente du syndicat Catherine Baratti-Elbaz, indique à ce propos qu’il n’est « pas exclu que d’autres pénalités s’appliquent » si le retard n’est pas rattrapé.
C’est notamment pourquoi la création d’un comité d’usagers du Vélib’, a été entamée. Composé de trente personnes tirées au sort parmi l’ensemble des utilisateurs du service, ce comité pourrait assister aux prochaines réunions prévues dans le courant du mois de mars.
Fort heureusement pour Smovengo, les prochains travaux en vue des JO 2024 et du Grand Paris Express, devraient pousser les usagers à emprunter toujours plus le Vélib’.
Également, avec une nouvelle prime pour l’achat d’un vélo à assistance électrique beaucoup plus restrictive et la possibilité de voir des péages automobiles s’installer à l’entrer des agglomérations , les vélos en libre-service ont sans doute encore de beaux jours devant eux. À condition qu’ils rattrapent leur retard.