D’ici au printemps 2018, les tarifs réglementés d’EDF pourraient augmenter de 0,8% en moyenne. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) propose en effet de les réévaluer tandis que 27 millions de Français environ, y sont actuellement abonnés à travers l’hexagone. Un possible poids supplémentaire sur le budget énergie des ménages.
L’électricité plus chère dans les trois mois à venir ?
Les tarifs réglementés d’EDF ont déjà augmentés de 1,7% au mois d’Août 2017 dans le cadre de leur revalorisation annuelle. De la même façon les tarifs réglementés du gaz ont progressé de 6,9% en ce mois de janvier 2018.
Pour autant, les mauvaises nouvelles sur le front du coût des énergies en France, ne semblent pas être terminées.
La Commission de régulation de l’énergie vient en effet de recommander une nouvelle hausse de 0,7% des tarifs particuliers, de 1,6% des tarifs très petits professionnels et de 1 et 1,2% des tarifs des professionnels dans les zones non connectées au réseau métropolitain (Corse, outre-mer).
Quoi qu’il en soit, avant tout changement il est indispensable que le gouvernement donne son accord. Ainsi le ministère de la Transition écologique et solidaire dirigé par Nicolas Hulot devrait rendre son arbitrage dans les prochaines semaines.
Pour précision, les tarifs réglementés sont calculés par l’addition des coûts de l’énergie, des coûts d’acheminement et du coût de commercialisation de l’électricité. La hausse tient également à l’obligation de financement des actions d’efficacité énergétique ainsi qu’à la révision du tarif d’utilisation des réseaux d’électricité.
Le chèque énergie pour parer à la hausse
Le gouvernement dispose donc de trois mois pour s’opposer à la révision voulue par le CRE. Un délai qui chevauche celui des premières attributions du chèque énergie généralisé à toute la France depuis 1er janvier 2018.
Destinée aux foyers dont les revenus sont les plus modestes, cette aide financière au montant annuel compris entre 50 et 230€, doit permettre aux bénéficiaires de s’acquitter plus facilement de leurs factures d’électricité, de gaz ou d’achat de bois.