Tampons hygiéniques : Des composants toxiques officiellement retrouvés

C’est désormais tristement officiel, on retrouve bien des traces de composants chimiques potentiellement dangereux pour la santé humaine dans les protections hygiéniques féminines. Ainsi après le magazine 60 Millions de Consommateurs, c’est au tour des services de Répressions des fraudes de confirmer la présence de substances toxiques dans les serviettes et tampons périodiques.

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L’ensemble des protections hygiéniques concerné

La DGCCRF vient de publier une enquête documentée sur la composition des protections périodiques féminines de 27 marques différentes et leur potentielle dangerosité. Ainsi, les services de la Répression des fraudes en arrivent à la même conclusion que le magazine 60 Millions de Consommateurs, l’ensemble des protections menstruelles serait concerné par une contamination aux produits toxiques.

Et tout y passe, traces de dioxines, de furanes et de composés organiques halogénés extractibles, résidus d’hydrocarbures aromatiques polycycliques et même un dérivé du glyphosate dans une marque de protection signalée comme bio !

Alors, même si les doses détectées sont faibles, le risque d’exposition pour les femmes apparaît comme systématique qu’elles optent pour des serviettes ou des tampons et ce quelle que soit la marque. De plus, certaines de ces substances classées comme potentiels perturbateurs endocriniens seraient capables d’agir à faibles doses sur la santé des consommatrices.

Malheureusement les obligations en matière d’affichage de la composition des tampons notamment, sont quasi inexistantes tandis que les études en rapport avec l’effet de certaines molécules sur la muqueuse vaginale restent trop rares.

Plus de propreté pour les tampons

Devant l’ampleur du scandale et puisque tampons et serviettes sont presque unanimement concernés, le magazine de protection des consommateurs a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dont le rapport devrait paraître d’ici à la fin de l’année 2017.

Durant cette attente, il faut espérer que les fabricants sauront s’engager dans la voie du « zéro résidu potentiellement toxique » pour toutes les protections féminines.

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