La Ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem veut faire des économies sur les dépenses et pour cela elle pense à supprimer le redoublement scolaire qui coûte très cher à l’État. Cette mesure est souvent au cœur des débats car elle est jugée inefficace pour certains. Des solutions pourraient être mises en place afin d’aider les élèves en difficulté scolaire sans pour autant les faire redoubler.
Les solutions envisagées à la place du redoublement
En France, à 15 ans 1 élève sur 3 a déjà redoublé au moins une fois. Qu’ils soient de gauche ou de droite, les ministres de l’Éducation ont toujours pensé sans forcément le dire que le redoublement était inefficace et surtout très onéreux.
Après la réforme scolaire 2014, Najat Vallaud-Belkacem a donc décidé de sauter le pas et va envoyer un décret à tous les établissements de France afin de ne pas conseiller le redoublement aux élèves et aux familles notamment si les écoliers ne le souhaitent pas. Forcer un élève à redoubler pourrait être pire car cela ne serait pas positif pour son estime et les résultats ne seraient pas au rendez-vous.
Dès à présent pour faire redoubler un enfant, la famille devra être d’accord ou encore que ça soit les parents qui demande le redoublement. On peut alors se demander ce qu’il se passera pour les élèves en difficulté ? Le gouvernement propose plusieurs solutions.
- Un enseignement plus individualisé : plusieurs groupes seront constitués afin de répondre aux besoins des élèves et de combler les lacunes.
- Des cours de rattrapage l’été : procéder à une mise à niveau avant la rentrée.
- Rappeler d’anciens enseignants à la retraite pour donner des cours de rattrapage. Cette idée est déjà en place au collège Louise Michel dans le Xe arrondissement de Paris.
- Des étudiants qui se déplaceraient aux domicile des élèves ayant du retard.
Ces solutions permettraient à l’État d’économiser environ 1 milliard et demi d’euros par an, c’est en effet le coût estimé des redoublements en France.