Tout le monde se rappelle des scènes de folie observées dans les magasins Intermarché de France, en janvier 2018, quand l’enseigne avait pratiqué une remise de 70 % sur les pots de pâte à tartiner Nutella. Les consommateurs étaient alors venus en masse s’approvisionner, n’hésitant pas à en venir aux mains pour s’arracher les derniers pots en stocks. Puisqu’elle n’a pas respecté l’interdiction de revente à perte, l’enseigne va devoir payer une amende de 375 000 €.
Produits alimentaires : pas de revente à perte pour les hypermarchés
La polémique Nutella avait fait le tour du web et des médias en 2018, quand Intermarché avait proposé 70 % de remise sur les pots de pâte à tartiner. Dans les magasins, c’était presque l’émeute, devant des stocks qui diminuaient à vue d’œil et des consommateurs avides de promotions.
Dans un article de La Voix du Nord, on apprend que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé la condamnation d’Intermarché à payer 375 000 € d’amende pour avoir manqué au respect de la réglementation relative à l’interdiction de revente à perte.
À l’époque déjà, beaucoup de personnes s’étaient demandé si cette opération était légale ou pas. Du côté d’Intermarché, on a longtemps prôné un partenariat avec le groupe Ferrero, en admettant que le prix de vente était bien une décision de l’enseigne.
Mais fin juin 2018, Intermarché a fini par concéder que sa promotion ne respectait pas la norme concernant l’interdiction de revendre des denrées à perte. En effet, quelques semaines avant la promotion polémique, tous les géants de la grande distribution avaient signé une charte pour respecter le cadre législatif à venir au sujet des seuils de revente à perte.
Aujourd’hui, les réductions sur les produits alimentaires sont encore plus encadrées, depuis la mise en place de la loi Alimentation début 2019. Rien que cette année, selon La Voix du Nord, 6 000 contrôles sont prévus et 1 300 ont déjà été opérés, avec des résultats généralement encourageants. La grande distribution, d’après les premiers constats de la DGCCRF, respecte globalement les réglementations et ne pratique plus les réductions qui se situent sous le seuil de revente à perte.