Ce n’est un secret pour personne, chaque année de nombreux trains grandes lignes mais aussi régionaux subissent des retards en France. Quelles que soient leurs causes, ces retards ont un impact non seulement sur les finances de la SNCF, mais également sur le quotidien des voyageurs. Ces derniers perdraient en effet près de 2 milliards de minutes tous les ans à cause du manque de ponctualité.
1,5 milliard d’euros et 2 milliards de minutes perdus chaque année
Peu importe la cause, un train qui n’est pas à l’heure est toujours contrariant. Lorsque l’on sait que tout cumulé ils feraient perdre plus de 1,5 milliard d’euros par an à la SNCF et seraient la cause de 2 milliards de minutes de retard pour les voyageurs, l’effet est tout autre.
Selon une étude de l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST), les voyageurs les plus impactés seraient les usagers réguliers des trains et donc plus spécialement ceux qui les utilisent pour se rendre au travail quotidiennement sur des trajets à destination ou depuis les banlieues d’Île-de-France et des grandes agglomérations.
Ainsi l’indice de ponctualité des trains franciliens est évalué à 91,4% tandis que Madrid atteint 99%.
Toutefois l’Autorité placée sous la tutelle du ministère de l’Environnement et la SNCF, ne s’accorderaient pas tout à fait quant à la méthode de calcul.
Alors que la première comptabilise tout les retards dès 5 minutes, la SNCF les échelonne en fonction de la durée de trajet prévue, à savoir 5 minutes en dessous d’une heure et demi, 10 minutes entre 1 h 30 et 3 heures puis 15 minutes au delà de 3 heures. Concernant l’année 2014, l’AQST arrive donc à un pourcentage de TGV ponctuels de 80,3% contre 90% selon les chiffres la SNCF.
Il faut cependant tenir compte du fait que tous les retards ne peuvent être imputés à la seule responsabilité de l’entreprise ferroviaire. Les intempéries ou encore les colis suspect et les accidents, mais également les nombreux travaux réalisés sur les lignes à l’image du RER A qui sera à nouveau fermé cet été ou des lignes grande vitesse bientôt inaugurées vers l’Ouest en sont quelques exemples.
Ainsi et selon le baromètre de la régularité SNCF, en janvier 2017 un TGV est arrivé en retard pour six à l’heure. De plus l’entreprise multiplie les efforts destinés à sa clientèle avec notamment un dédommagement désormais automatique dès 30 minutes de retard et des promotions plus nombreuses comme sur l’offre Ouigo.