Un groupe d’expert de hauts fonctionnaires et ingénieurs des Mines a conseillé le Ministère de l’Ecologie de rétablir la pastille verte sous une forme nouvelle. Cet autocollant, que l’on colle sur le pare-brise de sa voiture, servait, jusqu’à son abandon en 2003, à indiquer les critères inhérents à la lutte contre la pollution. A l’aube de 2014, la pastille verte refait donc l’objet de discussion qui pourrait amener l’application de vignettes indicatrices sur les pare-brise des voitures. Et afin d’encourager les automobilistes à moins utiliser leur véhicule, une taxe de 5€ par véhicule pourrait être appliquée.
La pastille verte adjointe à la vignette d’assurance ?
Après les pics de pollution rencontrés en 2013, la question écologique prend naturellement plus d’importance sur le plan politique et environnemental. Le Ministère de l’Ecologie va peut-être suivre les conseils du groupe d’expert mandaté pour réfléchir sur l’éventualité de remettre la pastille verte au goût du jour, mais sous une forme nouvelle.
Les experts ont donc remis dernièrement leur rapport au ministre de l’Écologie Philipe Martin. L’idée directrice de ce rapport préconise le retour de la pastille verte sous la forme d’un « support additionnel » à la vignette d’assurance qui servirait ainsi d’information environnementale.
Cette vignette pourrait alors être déclinée en trois coloris déterminant, pour chacun d’entre eux, le type et le niveau d’émission de gaz de chaque véhicule.
En plus de ce visuel qui permettrait de savoir quel taux de gaz chaque voiture émet, une taxe de 5€ maximum pourrait être appliquée par véhicule selon son impact polluant. Les opposants rappellent alors qu’il serait, tout comme pour la pastille verte, très facile de frauder en changeant les étiquettes de couleur pour payer moins.
Ce qui est certain, c’est que des mesures devraient être prises face à l’urgence causée par la qualité de l’air qui est de plus en plus catastrophique, osons le dire. Certains maires envisageraient même de limiter la circulation dans certaines zones afin d’entreprendre une démarche écologique et environnementale.
En outre, si l’application des vignettes de couleur verte, orange et rouge serait facilement réalisable, les experts affirment que la mise en place de dispositifs utilisant des moyens technologiques performants serait également possible.
Certaines communes pourraient d’ailleurs lancer un système de puces de radio-identification des véhicules afin de déterminer quel impact chaque automobiliste détient sur l’environnement.