Le début du mois de juillet a été particulièrement chaud et ensoleillé en France : si la météo au beau fixe a remonté le moral des Français, la planète en paie aussi les conséquences. En effet, 55 départements sont en alerte sécheresse aujourd’hui. Ce dispositif s’accompagne, localement et selon les préfectures, de restrictions d’eau qui s’appliquent aussi bien pour les professionnels que les consommateurs : informez-vous pour connaître les règles à appliquer chez vous.
Des restrictions d’eau plus ou moins importantes selon les départements
Le Figaro rappelle qu’en France, il existe plusieurs niveaux de restriction d’eau possibles :
- En vigilance (gris), on incite simplement tout le monde à faire des économies d’eau.
- En alerte (jaune), les agriculteurs doivent réduire d’au moins 50 % leurs prélèvements d’eau (qui peuvent être interdits pendant 3 jours par semaine maximum), l’arrosage des jardins est interdit à certaines heures, tout comme le lavage des voitures, entre autres.
- En alerte renforcée (orange), on peut atteindre les 3 jours et demi hebdomadaires d’interdiction d’irriguer les cultures pour les agriculteurs. On restreint davantage le lavage des véhicules et l’arrosage des jardins.
- En crise (rouge), tous les prélèvements « non prioritaires » sont prohibés, y compris quand ils relèvent de l’agriculture. On utilise l’eau seulement pour la santé, la sécurité civile, l’eau potable et la préservation des écosystèmes aquatiques.
La carte relayée par le Figaro ici, dresse une liste de 20 départements en crise, pour lesquelles les mesures les plus draconiennes s’appliquent. Les restrictions reposent toujours sur les compétences du préfet, selon le site gouvernemental Propluvia. N’hésitez pas à le consulter pour en savoir plus, car il peut vous donner des informations supplémentaires : les restrictions ne sont pas identiques partout dans un même département, selon la sécheresse de la zone concernée.
Toutefois, il faut retenir que selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, 60 % de nos nappes phréatiques auraient un niveau « modérément bas », ce qui reste très préoccupant notamment pour les agriculteurs.