C’est une bonne nouvelle pour tous les bénéficiaires de la prime d’activité dont le versement sera encore effectif dans un an. À compter du mois d’octobre 2018 le montant de cette aide versée par trimestre sera réévalué et devrait augmenter, selon les prévisions du gouvernement, de 20€ chaque mois. De quoi mettre du beurre dans les épinards et ce, que leur revenu soit équivalent à 0,5 ou 1,3 Smic.
+ 20€ pour la prime d’activité à l’automne 2018
Voilà une promesse de campagne que les électeurs d’Emmanuel Macron n’auront pas oublié. Durant son mandat, le chef de l’État s’est engagé à augmenter le montant de la prime d’activité de 50% par rapport à ce qu’il est actuellement.
Toutefois, et pour les mêmes raisons qui l’ont poussé à fractionner l’exonération de taxe d’habitation pour 80% des contribuables français, le gouvernement a choisit une augmentation progressive pour la prime d’activité. Celle-ci sera dans un premier temps de 20€, somme qui sera appliquée aux versements à compter du 1er octobre 2018.
Une fois aboutie, la réforme devrait apporter un gain de pouvoir d’achat d’environ 80€ par mois pour un salarié payé au Smic dont la prime est actuellement de 132€.
Revoir la formule de calcul
Afin de permettre ce résultat, la formule de calcul de la prime d’activité devra être revue. Aujourd’hui diminuée selon que d’autres prestations sociales telles que les allocations logement sont versées, il est prévu que l’aide qui concernait en 2016 près de 4,5 millions de foyers en France pour un versement moyen de 161,50€, soit recentrée sur les travailleurs les plus modestes.
Ainsi, alors que les personnes éligibles à la prime d’activité le sont aujourd’hui jusqu’à 1,3 Smic de revenu mensuel, la nouvelle formule encore à l’étude pourrait davantage concerner les personnes au revenu inférieur au Smic.
Mais ce n’est pas tout. Une fois la mue entamée, la prime d’activité dont les bénéficiaires doivent renouveler la demande chaque trimestre, pourrait également être intégrée à un projet plus global et pour le moment encore assez peu défini, que le gouvernement nomme, le « versement social unique ».