C’est désormais presque une habitude, de plus en plus de revenus de l’épargne sont taxés au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU). Après les revenus de l’assurance vie pour les contrats dont l’encours est supérieur à 150 000€, c’est au tour des plans épargne logement prochainement constitués d’être soumis à la taxe et ce, à compter du 1er janvier 2018 et à hauteur de 30%.
Les intérêts de PEL prochainement taxés à 30%
Le PEL ou plan épargne logement est un placement au moins autant apprécié des Français que le Livret A, puisqu’il offre le moyen de constituer une épargne régulière en vue de l’achat d’un logement neuf ou ancien, maison ou appartement.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, vient pourtant d’annoncer qu’à compter du 1er janvier 2018 les intérêts de cette épargne seront taxés à hauteur 30% dès la première année. Si la mesure est prévue pour concerner uniquement les nouveaux dossiers constitués à compter de l’entrée en vigueur du décret, les anciens PEL ne sont pas pour autant totalement exonérés.
S’agissant des plans épargne logement déjà ouverts, l’imposition de 30% s’appliquera sur les intérêts produits à partir de la douzième année. Alors qu’ils sont pour le moment uniquement taxés au titre des prélèvements sociaux à 15.5%, il pourrait être intéressant de ne pas trop attendre si vous souhaitez en ouvrir un.
L’imposition de l’assurance-vie précisée
De la même façon, le ministre a tenu à préciser que la taxation des contrats d’assurance-vie dont le montant est supérieur à 150 000€ pour une personne seule et à 300 000€ pour un couple, ne porterait que sur la somme au delà du seuil et non sur la totalité du capital.
Ainsi les épargnants qui détiennent déjà un contrat d’assurance-vie ne doivent s’attendre à aucun changement concernant leur capital inférieur plafond, de même que les abattements de 4 600€ pour une personne célibataire ou 9 200€ pour un couple, seront également maintenus.
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