Le contrôle technique des voitures devrait se durcir au 1er janvier 2019. Mais finalement, la mesure a été retardée : elle interviendra le 1er juillet prochain. Elle concernera essentiellement les véhicules diesel les plus récents, qui ne devront pas émettre plus de polluants qu’à leur sortie d’usine. À quoi peut-on s’attendre d’autre avec ces nouvelles règles du contrôle technique ? Voici les principaux changements qui vont intervenir cet été !
Un contrôle technique surtout plus strict pour les nouveaux diesels
Selon les informations communiquées par le site Boursorama, ce sont avant tout les véhicules roulant au diesel et mis en circulation récemment qui seront touchés par ces nouvelles règles du contrôle technique.
Très concrètement, au moment du contrôle, on s’assurera que les fumées polluantes qui ressortent ne sont pas plus nombreuses qu’après la sortie d’usine. Le constructeur appose sur chaque véhicule une référence (sous le capot ou sur la tranche de la portière avant) qui fait office de donnée d’homologation.
À titre d’exemple, si une voiture avec une valeur d’homologation de 0,51 s’en sort aujourd’hui parfaitement au contrôle technique si elle atteint 0,84 (car il existe une marge de tolérance de 20 %), ce ne sera plus le cas au 1er juillet. Il faudra que le véhicule conserve cette même qualité environnementale tout au long de sa durée de vie.
Les anciens véhicules, qui ne possèdent pas cette homologation que l’on appelle aussi « valeur plaquée », ne sont pas soumis à cette nouvelle disposition. Une réalité que certains trouvent paradoxale, puisque ce sont pourtant les voitures les plus anciennes qui polluent le plus.
Pour information, les centres de contrôles techniques ont dû investir et acheter des appareils de mesure plus pointus afin de répondre à cette nouvelle exigence environnementale. Automatiquement, cela va se ressentir sur la facture : le contrôle technique pourra durer plus longtemps et, surtout, coûter un peu plus cher.