La plateforme de streaming Netflix profite de son bilan financier du premier trimestre 2019 pour communiquer autour d’une hausse des tarifs d’abonnement dans plusieurs pays d’Europe. À l’heure actuelle, même si les nouveaux prix et les pays concernés n’ont pas été annoncés, les abonnés font déjà part de leur mécontentement sur le net. Et malheureusement, la France pourrait faire partie des pays impactés.
Après avoir attiré les consommateurs, Netflix cherche à rentabiliser son modèle
Jusque-là, Netflix était surtout connu pour ses tarifs plutôt attractifs et ses productions originales. Deux arguments qui ont séduit des millions d’internautes partout à travers le monde : aujourd’hui, la plateforme est numéro 1 mondial en ce qui concerne les services de vidéo à la demande.
Progressivement, Netflix a réussi à s’ancrer dans la culture, à faire parler de ses créations partout dans les médias et, surtout, à devenir un indispensable dans la vie de ses utilisateurs. Aujourd’hui, la société recentre ses objectifs et cherche à mieux rentabiliser ses investissements, ce qui passera forcément par une augmentation des dépenses du côté des utilisateurs…
À titre d’exemple, en Espagne et en Italie, on ne peut déjà plus bénéficier du mois gratuit d’essai. Dans d’autres pays comme la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, le prix est passé à 11,99 € pour l’offre intermédiaire (2 écrans) et 15,99 € pour l’offre premium famille (4 écrans), alors même que les tarifs étaient auparavant similaires à ceux de la France (respectivement 10,99 € et 13,99 €).
Faut-il s’attendre à une pareille hausse sur notre territoire et payer 1 € de plus pour l’offre intermédiaire ou 2 € de plus pour l’offre premium ? À cet instant, Netflix fait simplement savoir qu’il réfléchit à des hausses de tarifs un peu partout dans le monde.
Les États-Unis, le Brésil et le Mexique sont dans le viseur de l’entreprise, mais elle a aussi parlé de « certains pays d’Europe » dans lesquels les prix pourraient être revus à la hausse. Sachant que nous payons autant en France que dans des pays européens où le pouvoir d’achat est inférieur, les risques de voir les abonnements enfler d’ici quelques mois sont réels… Affaire à suivre !