Comme chaque mois, plusieurs changements vont intervenir et changer la vie des Français. Dans un contexte de crise et d’épidémie, beaucoup concernent les mesures pour freiner la propagation du virus. Mais d’autres s’attachent au pouvoir d’achat et à la vie de tous les jours. Focus sur les principales dispositions qu’il faut connaître avant d’aborder ce mois de septembre 2020, avec de bonnes nouvelles… Et d’autres qui risquent de moins plaire aux consommateurs.
Le port du masque se généralise
En entreprise, dans tous les espaces de travail « clos et partagés », le port du masque est obligatoire dès le 1er septembre. Une disposition qui s’applique, selon Le Figaro, à différents espaces tels que les salles de réunion, les open-spaces, les vestiaires, mais aussi les bureaux partagés. Seules les personnes dans un bureau individuel fermé pourront déroger à la règle.
Pour la rentrée, le masque devient également obligatoire à partir du collège dans les espaces clos et les espaces extérieurs (également sur les temps de récréation).
Plusieurs aides financières pour les parents
Deux bonnes nouvelles vont impacter directement les familles en cette rentrée scolaire : désormais, on peut effectuer une demande de bourse directement en ligne. Celle-ci s’adresse aux parents de lycéens, sous conditions de revenus. Elle est délivrée selon 6 échelons différents, de 441 à 933 €.
Pour les plus jeunes, IDF Mobilités lance un pass junior 4-11 ans. Vendu 24 € par an, il permet à ses détenteurs de se déplacer librement en Île-de-France.
La fin du chômage partiel dans certains secteurs
Au 31 août 2020, les salariés à domiciles et assistantes maternelles ne peuvent plus bénéficier du chômage partiel mis en place pendant le confinement. Toujours selon Le Figaro, on estime qu’environ un million de personnes étaient concernées par cette disposition, dont 450 000 assistantes maternelles. En Guyane et à Mayotte, ce dispositif reste toutefois en place et sera prolongé jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.
Gaz, tabac : les prix évoluent
Comme souvent au premier du mois, certains tarifs évoluent. Côté fumeurs, le paquet de 20 cigarettes passe de 9,20 € à 9,30 €. À l’inverse, certaines marques vont voir leur prix baisser de 9,60 € à 9,40 €. En effet, les cigarettiers restent libres de fixer le prix des paquets. Toutefois, celui-ci dépend fortement des taxes de l’État, qui représentent environ 80 % du prix d’achat.
Une inflation est également prévue du côté des prix du gaz : ceux-ci augmentent de 0,6 % au 1er septembre (0,2 % pour la cuisson, 0,4 % pour un usage cuisson / eau chaude et 0,7 % pour le chauffage). Pour rappel, les prix vont augmenter progressivement jusqu’en février 2021, sachant que les tarifs réglementés du gaz sont amenés à disparaître à l’horizon 2023.
On note également que la mesure permettant aux clients EDF de réduire ou suspendre leurs factures sans pénalités de retard, instaurée pendant le confinement, prend fin au 1er septembre.