Les anciens PEL (Plan d’Epargne Logement) souscrits avant 2011 représentent un coût pour les banques, évalué à près de 6 milliards d’euros par an, selon le Canard enchaîné En effet, signés à des moments où les taux d’intérêts étaient nettement plus hauts, ils constituent un bon produit, dans le paysage des solutions réglementées, tournant actuellement autour de 1 %. De fait, les établissements sont tentés de vous les faire fermer : avant toute opération de clôture, étudiez bien votre situation.
Les PEL anciens, de bons placements pour les épargnants !
Selon le Canard enchaîné, de nombreux établissements bancaires sollicitent leurs clients par courrier pour les encourager à fermer leur PEL. Si les épargnants sont gagnants, ce produit coûterait 6 milliards d’euros par an.
Un PEL signé avant 2011 peut être conservé aussi longtemps que le souscripteur le souhaite : la seule limite est qu’il ne pourra plus l’alimenter après son 10e anniversaire. Mais l’épargnant pourra toujours toucher sa rémunération.
Un PEL signé avant 2003, au-delà d’un taux d’intérêt généralement très intéressant (3,27 % au minimum, voire 6 % pour les produits souscrits au milieu des années 90), est également associé à une prime de l’Etat, d’un montant de 1525 € maximum.
Aujourd’hui, ces PEL représentent encore plus de 20 % des produits ouverts et restent sans conteste l’un des produits d’épargne les plus intéressants compte-tenu de son taux d’intérêt.
Des avantages progressivement restreints !
Déjà entre un produit d’épargne logement signé entre 2003 et 2011, la prime de l’Etat est assortie de nouvelles conditions : il faut avoir obtenu un crédit immobilier pour la toucher. Au-delà de 2011, il faut aussi qu’il soit d’au moins 5000 € et assurer le financement d’un logement basse consommation. Sans cette dernière condition, la prime est limitée à 1000 €. Pour info, les produits ouverts après 2011 n’ont plus qu’une durée de vie limitée de 15 ans.
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Source : France Bleu