A compter du 29 juillet 2015, et cela jusqu’au dernier jour de l’année civile en cours, les salaires empochés par les salariés ne seront plus destinés à régler les dépenses publiques et de protection sociale. En effet, selon une étude menée par l’Institut économique Molinari, une information reprise et communiquée par Le Figaro, l’argent gagné restera, à partir de cette date et jusqu’au 31 décembre 2015, à l’entière disposition du travailleur, qui aura donc travaillé près de sept mois pour payer son dû à l’Etat.
L’augmentation des cotisations sociales : Cause du retardement de la libération fiscale
Conséquence de l’augmentation des cotisations, allouées notamment au financement des retraites, et d’un impôt sur le revenu aussi fort que les années précédentes, le jour de libération fiscale tombe un jour plus tard qu’en 2014. Autrement dit, les travailleurs français auront travaillé une journée de plus que l’année dernière pour financer cette élévation des charges.
Il n’en reste qu’à partir du mercredi 29 juillet prochain, les salaires nets demeureront dans les poches des salariés. On constate alors que, par rapport à nos voisins européens, la France est le pays, avec la Belgique, qui possède la plus haute fiscalité. Selon les éléments de l’étude mentionnée ci-dessus, « les prélèvements obligatoires représentent 57,53% en France ».
Un pouvoir d’achat en baisse chez les salariés
Suite logique de cette pression fiscale, une baisse du pouvoir d’achat des salariés a été remarquée. En effet, l’étude de l’Institut économique Molinari a également mis en avant le fait que les employeurs français payent des charges sociales plus élevées que dans les autres pays de l’Union Européenne. De ce fait, bien que le salarié français perçoive un des salaires les plus élevés d’Europe (4ème rang) mais il ne se trouve qu’au 11ème rang en termes de pouvoir d’achat effectif.