Il risque de s’en vendre des milliers à l’occasion des prochaines fêtes de Noël et pourtant, nous sommes encore nombreux à tout ignorer de ces nouveaux modes de transport urbain que sont les gyropodes. Derrière ce nom compliqué se cachent en réalité nos trottinettes électriques et autres monoroue, lesquels avant d’être utilisés, doivent impérativement être assurés par leur propriétaire.
L’assurance de responsabilité civile, obligatoire
On les appelle les « engins de déplacement personnel motorisés ». Ces derniers prennent la forme de hoverboards, de trottinettes électriques ou encore de monoroues que l’on nomme aussi gyropodes. De plus en plus utilisés en ville, ils circulent en général sur les trottoirs au milieu des piétons et sur les pistes cyclables, côte à côte avec les vélos.
Mais alors qu’ils peuvent, une fois leurs batteries parfaitement rechargées, atteindre une moyenne de 15 à 20 km/h, il est obligatoire pour leurs propriétaires de les assurer.
Selon une communication récente de la Fédération française de l’assurance (FFA), il est incontournable de contracter une assurance de responsabilité civile dès lors que vous utilisez un gyropode sur la chaussée.
Elle couvre les dommages aux tiers, c’est-à-dire causés aux autres en cas de collision avec un piéton par exemple. Il est également possible en option de garantir votre engin contre le vol ou de vous protéger vous-même en cas de blessure.
Ainsi avant sa première mise en circulation, votre engin devra être déclaré à votre assureur et soit assuré en propre, soit inclus dans la garantie responsabilité civile vie privée de votre contrat d’assurance habitation.
Amende forfaitaire de 500€ pour un premier délit
Attention, en cas de verbalisation la note pourra être très salée. S’il s’agit d’une première infraction la conduite d’engin motorisé sans assurance est passible d’une amende forfaitaire de 500€ ramenée à 400€ si vous payez dans les 15 jours, mais portée à 1 000€ au delà de 45 jours.
Toutefois en cas de récidive le gyropode pourra vous être confisqué et le PV atteindre la somme vertigineuse de 7 500€.
De plus, s’il devait vous arriver de blesser quelqu’un alors que vous n’êtes pas assuré, de la même façon que pour un automobiliste sans assurance, le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) couvrira dans un premier temps les dépenses. Mais l’organisme s’adressera ensuite à vous pour récupérer la somme dépensée, majorée de 10%.