À compter du 15 juin prochain les frais d’itinérance ne seront plus appliqués à l’intérieur des pays de l’Union Européenne. Cela signifie que tous ceux qui voyagent dans l’un des pays membres mais aussi en Norvège, en Islande et au Liechtenstein pourront passer des appels, envoyer des SMS et des MMS mais aussi se connecter à internet sans risquer de recevoir une note salée à leur retour.
Plus de frais d’itinérance à compter du 15 juin
Avec 549 voix pour, 27 contre et 50 abstentions, les eurodéputés ont enfin acté définitivement la fin du roaming dans la zone UE dès le 15 juin. Ainsi les voyageurs à l’intérieur de l’Europe seront bientôt libres d’utiliser la totalité de leur forfait mobile où qu’ils se trouvent et sans plus risquer de se voir surtaxer.
Pour les globe-trotters, Free vient de mettre à jour son principal forfait en incluant le roaming gratuit vers 35 pays immédiatement suivi de RED by SFR avec son offre limitée 15 Go Europe + roaming vers les USA et le Canada.
De cette façon envoyer des photos de vacances aux amis, consulter des mails professionnels, suivre une carte ou un GPS et bien entendu passer des appels, tout sera prochainement décompté directement du forfait de l’utilisateur comme s’il restait chez lui.
Une économie estimée à près de 100€
En se basant sur une moyenne de 40 jours passés dans un autre pays de l’Union Européenne et sur les données de 2015, l’association des régulateurs européens estime à 99€ par an les économies réalisées par les usagers français. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle non seulement pour les habitués des vacances à l’étranger, mais également pour les entreprises dont les employés sont régulièrement amenés à se déplacer dans l’UE.
Petite précision toutefois concernant l’usage d’internet. Un volume de données précis sera alloué en fonction des opérateurs. Si le client dépasse cette enveloppe, chaque Go supplémentaire lui sera facturé au maximum 7,70€ HT en 2017 pour atteindre la somme de 2,50€ HT maximum en 2022.
Enfin, aucune démarche n’est nécessaire, ce sera à l’opérateur d’informer ses clients le moment venu. Dans le cas contraire le consommateur peut se retourner vers son opérateur, puis au besoin prendre contact avec l’Arcep.