Annoncée depuis de longues semaines déjà, la suppression des cotisations chômage et maladie sur les fiches de paie des Français entrera en vigueur en deux temps en 2018. Selon Richard Ferrand président du groupe parlementaire LREM à l’Assemblée nationale, cet abandon devrait permettre à 23 millions de salariés de voir leurs revenus augmenter et ce dès le début de l’année prochaine.
Plus d’argent pour les salariés français l’année prochaine ?
Tandis que le gouvernement mène réforme sur réforme, les Français commencent à se demander quand viendront les premiers effets de cette politique pour le moins active. À en croire le premier député du groupe LREM (La République En Marche), ce serait pour bientôt.
Souvenez-vous, la hausse de la CSG votée pour entrer en vigueur en janvier 2018, devait initialement être immédiatement compensée par la suppression des cotisations chômage et maladie sur les salaires. Finalement le calendrier budgétaire veut que cette disparition se fasse en deux temps.
En effet, si dès le mois de janvier 2018 l’une des deux cotisations ne sera effectivement plus présente sur votre fiche de paye, la seconde n’en sera effacée qu’à l’automne suivant.
Malgré cela Richard Ferrand maintient que dès la fin janvier, les salariés concernés pourront voir la différence et constater « un plus » sur leur solde.
Additionné à la baisse de la feuille d’impôt, il s’agit ici de la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages dans l’hexagone, l’homme politique est certain que ce coup de pouce permettra à chaque de se rendre compte de l’efficacité de la politique du président Emmanuel Macron qui fête actuellement ses six mois à la tête du pays.
Un effort à fournir par les retraités
En compensation, une majorité de retraités pourrait voir son pouvoir d’achat impacté par la prochaine hausse de 1,7 point de la CSG, laquelle doit justement permettre la suppression d’une partie des cotisations salariales des actifs.
L’augmentation devrait toutefois être entièrement déductible de l’impôt sur le revenu afin d’éviter que certains ne se retrouvent d’un coup avec une taxe supplémentaire à régler.
Ou en est-on avec le prélèvement à la source ?