À compter du 1er novembre 2017, si votre état de santé nécessite une consultation « longue », « complexe » ou « très complexe », il vous en coûtera plus cher de vous rendre chez le médecin. Après plusieurs mois de négociation, les médecins et l’assurance maladie sont parvenus à un accord lequel indique la création de deux nouvelles catégories de consultations ainsi que l’augmentation d’une troisième de pas moins de 14 euros.
Plusieurs hausses de tarifs chez les médecins et les spécialistes
Malgré des concertations assez longues et plutôt houleuses, les syndicats de médecins et la Sécurité Sociale ont fini par trouver un accord satisfaisant pour les deux parties mais pas nécessairement pour les patients.
Après la hausse du tarif du rendez-vous chez le médecins généraliste et compter du 1er novembre 2017 comme mentionné dans le décret publié ce 12 septembre, les « consultations longues » évoluent tandis que les « consultations complexes » et « très complexes » sont crées.
1. Augmentation du prix des « consultations longues »
Les « consultations longues » généralement réservées au suivi des maladies neurodégénératives tel Alzheimer ou Parkinson, seront toujours limitées à trois par an et par patient, mais seront facturées 70€ au lieu de 56€ actuellement.
2. Création des « consultations complexes »
La « consultation complexe » dont le coût sera de 46€ concernent les nourrissons dont le suivi spécifique exige un ou plusieurs rendez-vous entre la sortie de la maternité et le 28e jour après la naissance, les enfants entre 3 et 12 ans présentant un risque avéré d’obésité ainsi que les jeunes filles de 15 à 18 ans dans le cadre de la prescription d’un moyen de contraception ou d’une information face aux IST/MST.
Certaines prises en charge notamment dans le cas d’un couple stérile, d’asthme ou encore d’une pathologie oculaire grave pourront nécessiter une majoration de 16€ du tarif des « consultations complexes ».
3. Consultations « très complexes »
Ces consultations dites « très complexes » seront réservées aux diagnostics délicats, maladies graves, malformations du fœtus, insuffisance rénale avec obligation de greffe … Selon les syndicats il s’agit de rendez-vous qu’il est difficile de mener et qui demandent du temps, ce qui justifierait le tarif de 60€ par patient.
L’Assurance Maladie précise que ces examens sont toujours pris en charge à 70% et même à 100% dans le cas d’affection de longue durée.