SI vous utilisez une cigarette électronique au quotidien et que vous avez pour habitude de vapoter un peu partout sans être dérangé, vous devrez prochainement vous contraindre à limiter son utilisation. À compter du 1er Octobre 2017, l’usage de la cigarette électronique dans certains lieux publics comme les transports en commun pourra en effet vous occasionner une amende d’un montant de 35€.
Vapoter sera bientôt verbalisé dans certains lieux publics
Il fallait s’y attendre. Depuis le passage de la Loi Santé portée par Marisol Touraine, la cigarette électronique potentiellement dangereuse pour la santé, est interdite dans certains lieux publics comme dans les transports en communs, les écoles, les lieux d’accueil, de formation et d’hébergement des mineurs, mais aussi les espaces de travail ou les lieux couverts à usage collectif.
À compter du 1er octobre prochain son utilisation dans ces endroits ne sera plus autorisée et pourra être verbalisé par une contravention de seconde catégorie d’un montant de 35€. Comme dans d’autres cas, l’amende pourra être portée jusqu’à 150€ en cas de retard de paiement.
Du côté des « vapoteurs » il sera donc largement préférable de se plier à cette nouvelle réglementation, tandis que les propriétaires des endroits concernés seront eux dans l’obligation d’indiquer clairement cette nouvelle indiction. Ils pourront par exemple utiliser une affichette bien en vue de la même manière que pour l’interdiction du tabac. À défaut, ils tomberont également sous le coup d’une contravention d’un montant de 450€.
Bonne nouvelle toutefois pour les utilisateurs de la cigarette électronique, celle-ci reste pour le moment autorisée dans les bars et les restaurants mais également dans les hôtels, ou l’interdiction ne s’applique pas.
La loi Santé également à l’origine du paquet neutre
On se rappelle que la mesure avait fait beaucoup de bruit au moment de son annonce, pour finalement n’avoir que très peu d’impact sur le comportement des fumeurs.
En effet, la loi Santé est également à l’origine du paquet neutre mis en place au printemps 2016. Si l’Australie qui a également fait ce choix depuis 2012, a vu ses ventes diminuer d’un peu plus de 3%, les consommateurs français ne semblent pas impactés par l’aspect pourtant peu esthétique de leurs nouveaux paquets de cigarettes.