Ce lundi, nous passons officiellement au mois de juillet et, comme chaque premier jour d’un nouveau mois, des changements interviennent à tous les niveaux. Ils impactent les Français à différentes échelles, puisqu’ils concernent aussi bien le coût de la vie (tarifs des loyers, prix des énergies) que certains droits (chômage, congé paternité). Zoom sur les principales évolutions qui marquent le début de cet été 2019.
Un peu plus de pouvoir d’achat et de bonnes nouvelles dans l’immobilier
Après avoir été abandonné, le plafonnement des loyers revient sur le devant de la scène ce mois-ci à Paris. D’autres éléments relatifs aux frais bancaires ou encore aux restrictions de circulation s’appliquent. Voici les principaux points à retenir !
Pouvoir d’achat : baisse des tarifs du gaz, revalorisation du chômage, etc. des mesures favorables !
Plusieurs bonnes nouvelles vont venir augmenter le pouvoir d’achat de certains Français. Toute d’abord, les tarifs réglementés du gaz baissent de 6,8 % – 4,3 millions de familles seraient concernées par ce barème qui, pourtant, va disparaître d’ici quelques années.
Du côté des chômeurs, ces derniers verront leurs allocations augmenter de 0,7 % : l’indemnité minimale, auparavant de 29,06 €, passera à 29,26 € par jour. Plus de 9 demandeurs d’emploi sur 10 vont bénéficier de cette hausse.
Dans une autre sphère professionnelle, les personnels médicaux des urgences et Smur vont profiter d’une « indemnité forfaitaire de risque » revalorisée à 100 € net. Il s’agit d’un « coup de pouce » en réponse à la grève nationale qui dure depuis mi-mars.
Certains congés paternité rallongés
Lorsque son enfant nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisée, le père pourra désormais accéder à un congé indemnisé de 30 jours calendaires consécutifs, dans les quatre mois qui suivent la date d’accouchement. Ce droit se cumule avec le congé de naissance de 3 jours et celui d’accueil de l’enfant qui dure 11 jours.
Immobilier : l’Eco-PTZ étendu et les loyers plafonnés à Paris
Auparavant, pour bénéficier de l’éco prêt à taux zéro, il fallait rénover une maison érigée avant 1990 : il est désormais éligible avec toutes les habitations, dès lors qu’elles ont été achevées depuis au moins deux ans. Parallèlement, les emprunteurs bénéficieront d’un délai maximal de 15 ans de remboursement (contre 10 auparavant) et pourront faire appel au dispositif pour une isolation des planchers bas.
Du côté des locataires parisiens, chaque nouveau bail est désormais encadré au niveau des loyers, selon des prix de référence variables en fonction du quartier. Lancé en expérimental pour 5 ans, le dispositif expose à une amende de 5 à 15 000 € tous les propriétaires qui ne respecteraient pas les règles.
Des frais bancaires plafonnés pour les ménages fragiles
Dans l’optique de protéger les Français les plus modestes, les frais d’incidents bancaires comme le dépassement du seuil de découvert, par exemple, vont être plafonnés (20 € par mois et 200 € par an). Cette mesure concerne uniquement les familles considérées comme « en fragilité financière », qui auraient choisi une offre spécifique auprès de leur banque avec des services basiques pour 3 € par mois maximum.
Enfin, il faut savoir en ce début d’été que les voitures dont la vignette Crit’Air est classée 5 ou non classée (moteur essence d’avant 1997 ou diesel d’avant 2001) n’auront plus le droit de circuler en région parisienne. Elles seront aussi exclues de la zone à faible émission qui entoure la ville de Paris. On prévoit d’étendre le dispositif aux automobiles notées « 4 » plus tard.