Délivrés par de nombreuses entreprises, les chèques-vacances permettent aux Français d’avoir un complément de salaire destiné aux loisirs et au plaisir en général. Seulement, en raison d’une hausse de la commission prélevée à leur remboursement, de plus en plus de commerçants vont être amenés à les refuser. Pour tous les consommateurs qui comptaient utiliser leur stock ces prochaines semaines, il faudra donc parfois jouer des coudes, car ils ne seront plus si faciles à écouler !
Une plus grosse commission reversée à l’État
Selon L’Union, en relevant de 1 à 2,5 % la commission du remboursement du chèque-vacances, l’État réussit tout simplement à se rémunérer davantage. Cette décision découle d’un arrêté pris par le Ministre de l’Économie et des Finances, au 1er août 2018.
Si l’Agence Nationale pour les chèques-vacances affirme avoir conservé des tarifs stables pendant 36 ans, cette hausse de 150 % de la commission va malgré tout pénaliser les consommateurs, qui ne pourront plus utiliser ce moyen de paiement aussi facilement qu’avant.
En effet, puisqu’ils ne seront plus aussi bien remboursés qu’avant de ce chèque-vacances, les professionnels du tourisme auront davantage tendance à les refuser. Pour que la pilule passe plus facilement, le gouvernement promet un délai de 5 jours pour le remboursement, contre 21 auparavant.
Malgré tout, pour les commerces les plus fragiles, le manque à gagner sera trop significatif et il n’y aura pas d’autre choix que d’abandonner ce mode de paiement. Certains vont opter pour des solutions intermédiaires, comme accepter seulement le règlement d’un quart du montant maximum par l’intermédiaire du chèque-vacances.
Pour information, 10 millions de Français possèdent ces titres dans leur portefeuille, ce qui représente 1,6 milliard d’euros à dépenser en tout. Ces moyens de paiement peuvent servir pour les transports en commun, les sites d’hébergement, les repas pris en restaurant ou encore les visites culturelles et ludiques dans certains musées et parcs.