Très attaché au « Plan Climat » et à sa réussite le ministre de la Transition Écologique et Solidaire Nicolas Hulot, vient de détailler toute une série de mesures dont fait partie le fameux « Chèque énergie » initié par Ségolène Royal. Destiné aux foyers les plus modestes afin de couvrir une partie de leurs dépenses énergétiques, celui-ci sera finalement déployé sur la France entière à compter du 1er janvier 2018.
Un « Chèque énergie » compris entre 48 et 227€ par an
Parmi diverses mesures visant notamment à réduire les émissions de CO2 comme c’est le cas avec la nouvelle prime à la casse, ou à consommer moins d’énergie avec la prime pour le renouvellement de votre système de chauffage, Nicolas Hulot vient d’annoncer que l’application du « Chèque énergie » serait étendue à tous les départements dès le 1er janvier 2018.
Lancée par Ségolène Royal alors ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, la mesure était jusque’ici appliquée en phase de test dans les départements de l’Ardèche, de l’Aveyron, du Pas-de-Calais et des Côtes d’Armor.
Utilisé pour aider les familles les plus modestes à s’acquitter de leurs factures d’énergie (électricité, gaz, fioul …) le « Chèque énergie » d’un montant compris entre 48 et 227€ par an, devrait concerner près de 4 millions de ménages dont les revenus sont inférieurs à 7 500€ par an pour une personne seule ou 16 100€ pour un couple avec deux enfants.
Prévu pour remplacer les tarifs sociaux de l’énergie, ce chèque est annoncé comme plus avantageux à l’image du cas d’une famille de 4 personnes au revenu annuel de 11 500€. Celle-ci devrait bénéficier de 227€ d’aide financière contre 147€ auparavant.
Revalorisation en 2019
Une fois la généralisation enclenchée, le coût du « Chèque énergie » est estimé à près de 600 millions d’euros par an lesquels devraient atteindre 800 millions d’euros dès 2019. Le ministre de la Transition écologique et solidaire ajoute en effet à son plan une revalorisation qui devrait porter l’aide à 200€ en moyenne par foyer bénéficiaire au lieu de 150€.
Il faut toutefois rappeler que Nicolas Hulot a également fait la demande d’un alourdissement de la taxe carbone qui si elle pèse sur le prix des carburants, pèse également sur la facture de chauffage des Français. En 2014 celle-ci était d’ailleurs estimée à un peu moins de 3 000€ par an.