La ministre de l’écologie Ségolène Royal hésiterait à mettre en place rapidement le chèques énergie destiné aux plus démunis. En effet selon les revenus, une aide de 50, 100 ou 150€ serait offerte à environ 4 millions de foyers français. On peut donc se demander si ce chèque énergie remplacerait les tarifs sociaux du gaz et de l’électricité ?
Cohabitation temporaire entre les tarifs sociaux et le chèque énergie
Ce chèque énergie ferait débat auprès du gouvernement. Ségolène Royal conserve précieusement un rapport datant du mois d’avril 2014 des ministères de l’Écologie,de l’Économie et des Affaires Sociales qui affirme que la mise en place du chèque énergie serait plus simple et plus juste que les tarifs sociaux actuels.
Ce chèque permettrait à 1.2 million de ménages de recevoir une aide pour la première fois car celui-ci serait attribué selon le revenu alors que le système actuel dépend de 3 fichiers : les impôts, la sécurité sociale et l’EDF ou GDF.
- Revenu mensuel net inférieur à 481€ : 2 800 000 bénéficiaires recevraient un chèque de 150€/an
- Revenu mensuel net entre 481 et 552€ : 600 000 bénéficiaires recevraient un chèque de 100€/ an
- Revenu mensuel net entre 552 et 615€ : 600 000 bénéficiaires recevraient un chèque de 50€/ an
Les tarifs sociaux bénéficient actuellement à 1.6 million de foyers alors que la loi Brottes concernerait 4 millions de foyers. Cependant cette mise en place engendrerait un coût non négligeable de 500 millions à 1 milliard d’euros selon les montants des chèques qui seront validés. Bruno Léchevin, président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie voudrait monter jusqu’à 250€.
Si ce système est mis en place, le gouvernement fera attention à ne pas laisser les foyers qui bénéficient des tarifs sociaux sans aides. Il faudra donc passer par une cohabitation temporaire entre les tarifs sociaux et le chèque énergie.