Fin 2019, l’UFC-Que Choisir a testé une vingtaine de chargeurs pour smartphones que l’on trouve dans des enseignes connues comme Amazon, Leclerc, la Fnac ou encore Darty. L’association de protection des consommateurs a décidé de saisir la DGCCRF et d’alerter tous les utilisateurs suite à son enquête, car elle a trouvé des failles inquiétantes sur de nombreux modèles : ils pourraient causer des départs de feu et des électrocutions, entre autres !
Vous les utilisez tous les jours, mais l’UFC-Que Choisir attire votre attention sur leur dangerosité potentielle : de nombreux chargeurs de smartphone ne respectent pas les exigences sécuritaires de base, et peuvent causer différents incidents.
En effet, sur 20 modèles testés par l’association en décembre 2019, seuls 4 répondaient aux normes actuellement applicables. Pour certains produits, on a simplement identifié un défaut de marquage obligatoire ou une absence d’instructions de sécurité dans la notice, par exemple.
Mais d’autres problématiques plus préoccupantes ont été vues : une absence de conformité aux normes de sécurité électrique, avec des erreurs de conception grave pour trois modèles ou un grand risque pour les utilisateurs pour huit modèles.
Au total, 11 produits que l’on trouve chez Leclerc, Électro Dépôt, Amazon, la Fnac, Babou, Rakuten, la Fnac ou encore MinInTheBox sont considérés comme très dangereux, parce qu’ils sont mal conçus ou qu’ils n’emploient pas les bons matériaux.
L’UFC-Que Choisir n’a pas trouvé de chiffres officiels pour notre pays, mais a réussi à mettre la main sur une étude menée par la fédération des assureurs néerlandais, affirmant en 2017 que les chargeurs de smartphones étaient à l’origine de plus de la moitié des incendies domestiques.
L’association a décidé de passer à l’action face à ces conclusions alarmantes : elle demande une intensification des contrôles de la DGCCRF et le rappel des produits non-conformes ainsi que leur suppression du marché.
Si vous possédez l’un des produits cités dans l’enquête UFC-Que Choisir, vous pouvez contacter l’interlocuteur qui vous l’a vendu. Sur le site de l’association, un modèle de lettre est disponible afin que vous puissiez demander à être remboursé ou à obtenir un autre produit conforme en remplacement.