Comme chaque année les réformes estivales apportent leur lot de modifications, d’augmentations, de baisses et de stabilisations des prix. Tour d’horizon sur les changements à venir au 1er août 2015 : électricité, loyers, livret A …il va y avoir quelques répercussions sur nos portefeuilles.
- Augmentation des tarifs de l’électricité
Nous vous annoncions dernièrement que la taxe sur l’électricité pourrait bientôt être élargie au gaz et aux carburants par le biais d’une réforme. Eh bien, il est important de préciser qu’entre temps une hausse des tarifs de l’électricité est à prévoir. Alors qu’EDF demandait une augmentation de 8%, le gouvernement a réussi à négocier une hausse de 2,5%. Quoi qu’il en soit, cela reste tout de même une augmentation pour les foyers français.
- Stabilité pour les prix du gaz
Il n’y aura ni baisse ni augmentation des prix du gaz qui resteront donc stables au mois d’août. Cela concerne en tout cas les 7 millions de foyers qui se chauffent et cuisinent au gaz. Il s’agit donc d’une assez bonne nouvelle, et ce, même si on aurait bien aimé que la chute des prix continuent encore quelques temps.
- Les loyers en baisse à Paris
L’encadrement des loyers prévu par Cécile Duflot va permettre de faire baisser sensiblement les prix des loyers des logements dans la capitale. La baisse pourrait atteindre -20% dans certains quartiers de Paris. Cette régulation des prix du m² reste pourtant sous le feu des critiques de certains car ce sont surtout les prix des appartements des quartiers chics qui vont en bénéficier. A noter que cette mesure va tout de même servir à faire diminuer les prix des loyers de chambre de bonne.
- Le taux de rémunération du livret A en baisse
Placement préféré des français, le Livret A va faire l’objet d’une baisse de son taux de rémunération. Il va passer de 1 à 0,75%, ce qui constitue le taux le plus bas depuis la création de cette solution d’épargne. Et encore, cette diminution aurait pu être encore plus importante sans l’intervention de la Banque de France et de son gouverneur Christian Noyer. En effet, alors qu’elle est indexée sur l’inflation, la baisse aurait normalement du atteindre le triste niveau de 0,5%.