Quelles sont les mesures qui entrent en vigueur ce lundi 1er août 2022 ? Quelques mesures de soutien au pouvoir d’achat arrivent : la revalorisation des livrets réglementés, du SMIC, des prestations sociales et du point d’indice des fonctionnaires. Mais cette date sonne aussi la fin du pass sanitaire et des mesures d’exception liées au covid-19.
A partir du lundi 1er août 2022, plusieurs mesures de soutien du pouvoir d’achat entrent en vigueur. En détail, il y a la revalorisation de :
- Livret A: après être passé de 0,5 % à 1 % en février dernier, il augmente de nouveau pour atteindre 2 %, son plus haut niveau depuis 10 ans ! Un taux qui augmente mais reste nettement inférieur à celui de l’inflation…
- Livret d’Epargne Populaire LEP: il passe de 2,2% à 4,6 %. Méconnu, il y a pourtant 15 millions de Français éligibles alors que moins de la moitié en ont un.
- SMIC : 26 € net supplémentaire du fait de sa revalorisation mécanique au 1er août. Il sera désormais de 1329,06 € mensuels pour un temps plein (taux horaire de 8,76 €).
- Prestations sociales : les allocations familiales, l’allocation adulte handicapé , les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base et le revenu de solidarité active vont bénéficier d’une hausse de 4%. Un effet rétroactif qui s’appliqueront dès le 1er juillet 2022.
- Indice des fonctionnaires: gelé depuis 2010 à l’exception de 2 hausses en 2016 et 2017, il va être augmenté de 3,5 % pour tous les personnels de la fonction public, soit la plus forte revalorisation depuis 1985. Elle aura aussi un effet rétroactif et s’appliquera dès le 1er juillet 2022.
Parallèlement, à partir du 1er août et jusqu’au 31 décembre 2022, les employeurs pourront verser une « prime Macron » à hauteur de 3 000 € ou 6 000 € en cas d’accord d’intéressement pour les entreprises de moins de 50 salariés (et de 1 000 à 3000 € pour les autres).
Le 1er août marque aussi la fin du pass sanitaire et des mesures d’exception de la covid-19, même si la nouvelle loi sanitaire prévoit la possibilité de rendre le test obligatoire aux frontières. Elle abroge aussi l’état d’urgence et de gestion de la crise sanitaire. A l’avenir et si besoin, le gouvernement devra négocier avec le Parlement.