Hier, on apprenait que le gouvernement revenait sur le calendrier lié à la suppression de certaines cotisations salariales. Aujourd’hui, notre premier ministre Édouard Philippe a éclairci certaines parties du programme des mois à venir. On en sait désormais plus sur l’application de la baisse des cotisations salariales, les exonérations de taxe d’habitation ou encore les modifications sur les retraites, allocations handicapés et la prime d’activité.
Première vague d’exonération de taxe d’habitation et autres mesures pour le pouvoir d’achat
Invité sur un plateau TV, le premier ministre Édouard Philippe a réalisé sa rentrée médiatique aujourd’hui. L’occasion pour lui d’éclaircir le calendrier des prochaines réformes prévues par le gouvernement.
Édouard Philippe a confirmé ce que l’on apprenait un peu plus tôt par les médias : les cotisations salariales seront bien baissées en deux temps. Elles vont diminuer de deux points en janvier et un point en octobre.
En parallèle, l’augmentation de la CSG de 1,7 point interviendra bien dès le mois de janvier 2018. Cependant, le ministre promet bien 250 € en plus par an pour tous les salariés au SMIC.
En outre, Édouard Philippe a confirmé que la taxe d’habitation allait être supprimée. La suppression sera progressive et effectuée par vagues. En 2018, 17 millions de foyers vont bénéficier d’une réduction de 30 % de cet impôt local.
Concernant les retraités, la pension augmentera dès le 1er octobre, à hauteur de l’inflation. Il en va de même pour la prime d’activité et l’allocation adulte handicapé, qui devraient être revues à la hausse l’an prochain.
Toutefois, pour ces deux prestations de la CAF, le premier ministre n’a pas donné d’information supplémentaire. À l’heure actuelle, on ne sait donc pas dans quelle mesure ces aides seront revalorisées.
Pour finir, Philippe est revenu sur la baisse des APL prévue pour l’automne. Il a rappelé qu’elle avait été prévue dans le budget 2016 élaboré par le gouvernement Hollande.
Le gouvernement actuel ne se porte donc pas pour responsable de cette diminution de l’allocation logement, même s’il se trouve dans l’obligation de l’appliquer.