Dans un rapport intéressant rendu en mars 2017 l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pointe la possible dangerosité de l’aluminium présent dans les vaccins administrés aux enfants. Alors que la France s’apprête à passer de trois à onze injections obligatoires dès l’an prochain, qu’en est-il vraiment de cette substance et de ses effets sur la santé ?
L’aluminium présent dans les vaccins est-il nocif ?
L’aluminium présent en tant qu’adjuvant dans la plupart des vaccins pourrait à long terme être dangereux pour la santé. C’est en substance la conclusion d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, rendu en mars dernier. Selon le journal Le Parisien qui a pu consulter le document, celui-ci avait pour but d’évaluer la neurotoxicité de l’aluminium que l’on retrouve dans la plupart des préparations vaccinales aujourd’hui.
D’après des tests réalisés sur les souris l’adjuvant pourrait, même à petites doses, entraîner des troubles tels que « fatigue, douleurs musculaires et même troubles neurologiques ».
Si l’on considère que ce produit est déjà présent dans la majeure partie de notre alimentation mais aussi dans les produits d’hygiène que nous utilisons et qu’il pourrait être plus dangereux encore sous sa forme injectée, il y vraiment de quoi se poser des questions.
Considérations que les anti-vaccins, minoritaires en France mais bien présents, n’ont pas attendu pour se poser.
Pourtant alors que des millions de vaccinations ont été pratiquées depuis des dizaines d’années, seuls un nombre de cas restreint aurait effectivement eu à pâtir d’effets secondaires. Une hypothèse scientifique voudrait d’ailleurs que ces patients aient une « prédisposition » particulière qui les rende plus sujets à développer des lésions post-vaccination.
Quelles suites à donner à ce rapport ?
Le professeur Romain Gherardi s’étonne pourtant qu’aucune suite n’ait été donnée au rapport qu’il a lui-même dirigé. De la même façon le ministère de la Santé indique ne rien voir « d’innovant » dans le document.
Il existe toutefois un point où les uns et les autres se rejoignent, il s’agit de la nécessité de poursuivre les recherches afin d’en savoir plus sur les effets de l’aluminium injecté aux enfants par le biais de la vaccination. Si des alternatives comme le phosphate de calcium existent, le scientifique explique avoir besoin de 550 000€ supplémentaires afin de poursuivre ses investigations.
Enfin, médecins comme chercheurs réclament des autorités une communication plus efficace envers les populations qui, si elles étaient mieux informées n’en éprouveraient que plus de confiance envers un dispositif sanitaire indubitablement utile.