Au printemps 2018 les parents d’un tout jeune enfant verront l’allocation de base incluse dans la Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant) diminuer de 15€ par mois. Actuellement d’un montant de 184€ versés mensuellement jusqu’aux 3 ans de l’enfant, celle-ci va être alignée avec le Complément familial destiné aux foyers modestes et dont le montant est de 169€, là encore chaque mois.
-15€ pour l’allocation de base de la Paje
Sur le plan social la semaine est décidément riche en annonces de toutes parts. Après l’augmentation de l’allocation de garde d’enfant pour les familles les plus démunies en 2018 et l’absence de poursuites judiciaires pour les parents qui refuseraient d’appliquer le nouveau plan de vaccination à leurs enfants, c’est désormais à la Paje, une prestation versée par la Caisse d’Allocations Familiales, que s’attaque la ministre de la Santé.
À partir du 1er avril 2018 le montant de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant sera revu à la baisse pour les nouveaux parents. Il passera de 184 € à 169 € par mois afin de s’aligner avec le Complément familial, une autre prestation de la Caf qui s’adresse aux familles modestes composées au moins de trois enfants de plus de trois ans.
Petite précision, cette dévaluation ne concernera que les enfants nés à compter d’Avril 2018. Les autres continueront à percevoir le même montant avant cette date.
Révision des plafonds d’attribution
Dans le même temps les plafonds d’attribution de cette aide sociale seront revus à la baisse avec 26 000€ au lieu de 30 000€ annuels pour un couple avec un enfant disposant d’un seul revenu, et 34 000€ au lieu de 38 000€ par an pour une personne seule ou un couple disposant de deux revenus, et toujours pour un seul enfant.
Alors que l’allocation concernait en 2016 près d’1,5 million de bénéficiaires en France, leur proportion devrait baisser de 10% en raison de ces nouveaux barèmes. De son côté l’État enregistrera une économie estimée à 70 millions d’euros pour 2018 et environ 500 millions d’euros sur les trois années à venir.
Selon les informations du Figaro, la révision pourrait également concerner la prime à la naissance que l’on disait en passe d’être revalorisée par rapport à l’inflation.