Pour espérer pouvoir prétendre aux allocations chômage, il faudra probablement travailler davantage, et sur une période plus courte. Très prochainement, une réforme sur l’assurance-chômage sera présentée par le Premier Ministre Édouard Philippe. On ne connaît pas ses conditions spécifiques, mais on sait déjà que le gouvernement table sur un durcissement des règles pour combler le déficit actuel, sans toutefois augmenter les cotisations des salariés.
Avoir travaillé un jour sur quatre, contre un jour sur sept actuellement !
Le journal Les Echos dévoile les grandes lignes de la réforme sur l’assurance-chômage qui devrait être annoncée dans le courant du mois de juin, le 17 plus précisément. Selon cette source, le régime va devenir plus strict avec les personnes qui recherchent un emploi.
Actuellement, si vous voulez toucher des allocations chômage, vous devez avoir travaillé pendant au moins 4 mois ces 28 derniers mois (l’équivalent d’une durée de deux ans plus un trimestre). La nouvelle version semblerait exiger 6 mois de travail effectif sur les 24 derniers mois (soit davantage de travail sur une durée plus courte, deux ans et pas un mois de plus).
Ainsi, alors qu’il faut avoir en moyenne travaillé un jour sur sept sur la période de référence pour toucher le chômage de nos jours, on passerait à un ratio de un jour sur quatre, à l’image de ce qui existe déjà dans certains de nos pays voisins comme la Grande-Bretagne. En Allemagne, c’est plus difficile encore de se faire indemniser, car il faut avoir travaillé un jour sur deux pendant les deux dernières années… Nous ne serions donc toujours pas les plus mal lotis en Europe.
Selon une estimation de l’Unedic, cette mesure pourrait toucher 11 % des allocataires (250 000 personnes) et représenter une économie de 160 millions d’euros pour le gouvernement. Pour que cette disposition ne pénalise pas les foyers les plus en difficulté, le Premier Ministre ne devrait pas annoncer de baisse du montant de l’allocation chômage. En revanche, la dégressivité de cette aide pour les plus hauts revenus n’est pas exclue, mais on ne sait toujours pas dans quelle mesure elle pourrait s’appliquer.
Côté employeurs, un bonus-malus des cotisations patronales pourrait entrer en place afin de décourager la mise en place de contrats courts mais, là encore, nous ne disposons pas de plus d’informations à ce sujet aujourd’hui.
Merci pour votre article, en plus il faudra justifier d’un plan de carrière pour la démission devant une délégation qui examinera le dossier, ce qui représentera au maximum 30000 personnes, ils ne sont pas fous.