Le candidat Macron l’avait évoqué dans son programme de campagne, la promesse devrait être tenue et ce, dès le mois de septembre prochain. L’actuelle « prime à la casse » sera sans doute remaniée dans dans le but de devenir plus avantageuse. Il s’agit pour le gouvernement de mieux adapter son fonctionnement aux revenus des ménages les plus modestes pour lesquels l’achat d’un véhicule récent est encore trop onéreux.
La prime à la conversion pourrait atteindre 2 000€
Durant la campagne pour les dernières élections présentielles, Emmanuel Macron avait évoqué son intention de mettre en place une prime d’un montant de 1 000€ dédiée à l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion, pourvu qu’il soit moins polluant.
Il semblerait que le dispositif soit actuellement étudié, conjointement à l’intention de voir disparaître les véhicules diesel et essence des concessionnaires d’ici à 2040, par le ministre de la Transition écologique et ses équipes pour une entrée en vigueur au mois de septembre prochain, soit dans un peu moins de quatre semaines.
Actuellement, la prime à la casse se décompose en deux montants.
Une prime de 1 000€ pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion respectant la norme Euro 6, et une autre de 500€ pour un véhicule d’occasion respectant la norme Euro 5. Dans les deux cas, le ménage doit être non imposable. Toutefois dans un cas comme dans l’autre, peu de résultats semblent avoir été obtenus, d’où la volonté du gouvernement de remédier à ce problème.
Deux pistes seraient ainsi à l’étude, celle d’une prime de 1 000€ octroyée à tous ceux qui feront la démarche de changer de véhicule pour un modèle moins polluant, et celle d’une prime d’un montant de 2 000€ accordée sous conditions de ressources.
Évolution prochaine de la fiscalité du diesel
Car l’enjeu est ici de permettre à tous ceux qui possèdent un véhicule diesel d’acquérir une voiture moins polluante avant que la fiscalité du diesel n’entame sa prochaine évolution.
Le gouvernement à d’ores et déjà annoncé qu’il poursuivrait le travail de son prédécesseur en alignant progressivement la fiscalité du diesel sur celle de l’essence d’ici à la fin du quinquennat.
De la même façon, l’augmentation prochaine du montant de la taxe carbone impactera fortement le coût du diesel à la pompe tandis que les véhicules qui l’utilisent sont de plus en plus bannis des centres-ville suite à l’obligation d’identification des plus polluants par la vignette Crit’Air.