Showroomprivé : 20 000 commandes annulées suite à un détournement de code promo

Le bon plan n’en était pas un ! C’est la drôle d’histoire que viennent de vivre pas moins de 20 000 clients du site Showroomprivé dont les commandes ont toutes du être annulées pour la simple et bonne raison que le code promo utilisé était un faux. Le site internet de ventes privées aurait été victime d’un détournement de code promo annonçant pas moins de 50 € de remise sur n’importe quel produit et ce dès 50 € d’achat.

Le code promotionnel était un faux

Le 13 Novembre dernier un code promo promettant 50 € de remise dès 50 € d’achat chez Showroomprivé se répand avec une rapidité vertigineuse sur internet et notamment à travers les réseaux sociaux où il est extrêmement partagé.

Alors que les clients passent de nombreuses commandes allant même pour certains jusqu’à cumuler plusieurs bons sur le même panier, le site Showroomprivé s’aperçoit d’un accroissement anormal de ses ventes. Et pour cause ! Près de 20 000 paniers sont validés en quelques heures dont une grande majorité par de nouveaux clients.

Commandes qui seront toutes sans exceptions rapidement annulées par le site lui-même au motif que le code promo était un faux.

Selon Erwan Le Meur, directeur juridique « Ce code a été utilisé il y a plusieurs mois dans un contexte particulier, et il n’avait pas vocation à être diffusé auprès de nos clients. L’offre ne figurait pas sur notre site. Elle a été diffusée uniquement sur les réseaux sociaux. Nous sommes en train d’étudier d’où provient le problème. Nous avons déposé plainte et menons une enquête en interne. Nous sommes, nous aussi, victimes dans cette affaire ».

Quelle ne fut pas la surprise et la contrariété des clients en recevant le mail les prévenant de la fausse bonne affaire aussitôt suivi d’une vague de remboursements. Nombreux sont d’ailleurs ceux à exprimer leur mécontentement devant un achat pourtant validé et réglé.

Showroomprivé en droit de tout annuler

Pourtant, à ceux qui se demanderaient si Showroomprivé est dans la légalité la réponse est oui, et plutôt deux fois qu’une. Non seulement leurs conditions générales de vente prévoient ce cas de figure, ce qui est déjà suffisant, mais divers tribunaux ont pari ailleurs statués sur des faits équivalents stipulant qu’une vente est nulle dans le cas d’une erreur technique ou d’étiquetage entraînant un prix anormalement bas.

Or dans ce cas précis, certains clients avaient pu passer commande pour des centaines d’euros en ne payant presque rien.