Un récent sondage vient de révéler que 65 % des Français souhaiteraient payer moins d’impôt et pour cela, accepteraient de recevoir moins d’aides sociales. Aussitôt dit, aussitôt fait ? En tout cas, l’Etat réfléchir actuellement à une réforme de l’Aide Personnalisée au Logement qui pourrait peut-être concrétiser ce vœu.
Réforme de l’APL : les pistes envisagées
En effet, face au contexte d’austérité de la France, lorsque le gouvernement débloque 3,8 milliards d’euros pour l’armée française, il est assez logique qu’un autre secteur vienne « soutenir » cet effort par des mesures drastiques d’économies. Et, il semblerait que le ministre des Finances, Michel Sapin, ait jeté son dévolu sur l’APL.
- Coûtant environ 18 milliards d’euros par an, les aides au logement ne font plus l’unanimité : l’efficacité de l’APL serait contestée dans la mesure où elle provoquerait une hausse des prix du logement. Selon une étude, les loyers sont en moyenne plus élevés de 5% dans les villes où les aides sont plus importantes.
Voilà pourquoi, depuis le mois de février, un groupe de parlementaire s’est penché sur ce sujet extrêmement sensible et doit très prochainement remettre leurs conclusions au gouvernement.
L’une des pistes d’économies évoquées est de mettre un terme au cumul des avantages permettant d’un côté aux étudiants de profiter de l’APL et de l’autre, à leurs parents de profiter d’une baisse d’impôts (grâce à leurs enfants encore rattachés au foyer fiscal).
Une autre voie explorée, la restriction des conditions d’accès aux APL en intégrant au-delà du critère de revenu, le patrimoine des bénéficiaires dans l’équation. Par exemple, en supprimant les aides aux individus jouissant d’un patrimoine supérieur à 75 000 € (et qui concerne actuellement 4% des allocataires). Affaire à suivre…
Source : Europe 1