Une étude Ipsos réalisée sur les 3 derniers mois par l’Observatoire ING Direct, révèle que nous sommes près de la moitié à estimer que la crise a eu un impact négatif sur nos finances personnelles. Un pourcentage en diminution par rapport à l’année dernière même si nous sommes plus nombreux à devoir réduire nos dépenses. Explications de ce paradoxe.
La mauvaise santé de l’épargne de 40 % des Français
L’étude met en avant le fait que 50 % des Français estiment que la crise a eu des conséquences néfastes sur leur épargne. L’année dernière, nous étions 55 % à le penser. Il semblerait, à la lecture de ces chiffres, que la conjoncture économique pèse moins sur nos finances personnelles.
Un sentiment partagé à l’échelle européenne puisque 36 % incriminent la crise, contre 41 % un an auparavant.
Et paradoxalement, nous sommes plus nombreux à devoir réduire nos dépenses, 26 % contre 22 % l’année passée. Sur l’autel des sacrifices figurent les loisirs et les vacances. Même si le secteur où les Français tentent de faire le maximum d’économies reste l’alimentation : 34 % sont d’ailleurs plus vigilants à ce sujet.
Malgré ces précautions, 39 % des Français affirment avoir puisé dans leur épargne personnelle ce qui fait que 35 % d’entre eux ne disposent plus d’épargne disponible (contre 23 % l’an dernier). Un chiffre qui demeure quand même inférieur à la moyenne européenne, qui est de 38 % en 2015 et 35 % en 2014.
En conclusion, pour préserver un peu votre épargne, restez à l’écoute de nos bons plans !