Dans la mesure où ils sont trop petits pour être recyclés, les tickets de caisse ont un impact vraiment négatif sur l’environnement : de ce fait, le gouvernement souhaite déjà interdire leur impression systématique à partir du 1er février 2020 – et plus particulièrement ceux dont la valeur est inférieure à 10 €. L’objectif de cette mesure est déjà de sensibiliser la population à la question.
Saviez-vous que les tickets de caisse étaient trop petits pour être recyclés ? A l’origine, ce projet d’interdiction figurait dans une proposition de loi d’une députée de l’Hérault, Patricia Mirallès, datant de novembre 2018.
De nos jours, un commerçant doit délivrer une facture à partir de 25 euros, mais en deçà, le ticket de caisse n’est pas obligatoire. Il s’agit simplement d’une preuve d’achat que le client peut demander. Du coup, les commerçant l’impriment systématiquement… L’idée est, désormais, de proscrire cet automatisme.
Aujourd’hui, elle intègre un amendement au projet de loi sur l’économie circulaire qui passera en commission à partir du 25 novembre à l’Assemblée nationale avant de poursuivre son chemin législatif dans l’Hémicycle le 9 décembre.
Le projet prévoit une suppression progressive des tickets de caisse : avec un montant inférieur à 10 €, dès le 1er février 2020 ; de moins de 20 €, à partir du 1er janvier 2021 et de moins de 30 € à partir de l’année suivante (1er janvier 2022).