Mise en place depuis 1998, le sas vélo, cet espace présent à certains feux tricolores, n’est pas souvent respecté par les automobilistes. Avec la possibilité de verbaliser à distance par le biais d’une caméra vidéo, ces derniers sont encouragés à changer leur (mauvaise) habitude, s’ils ne souhaitent pas être verbalisés et devoir payer l’amende associée.
Où et comment se matérialise le marquage du sas vélo ?
Selon l’article R.414-15 du Code de la Route, lorsque la signalisation a mis en place « sur les voies équipées de feux de signalisation communs à toutes les catégories d’usagers deux lignes d’arrêt distinctes, l’une [est] pour les cycles, l’autre pour les autres catégories de véhicules. La ligne d’arrêt pour les cycles peut être autorisée pour les cyclomoteurs. »
Présent sur nos routes depuis 1998, ce sas vélo est essentiellement prévu pour assurer une meilleure visibilité des cyclistes par les autres usagers de la route, et notamment lorsqu’il s’agit de tourner à gauche. Concrètement, il se matérialise par un espace de 3 à 5 mètres juste avant le feu tricolore.
Le sas vélo, verbalisable à distance par caméra vidéo
Depuis 2016, le non-respect de ce sas peut faire l’objet d’une contravention à distance via une caméra vidéo. Le contrevenant s’exposant à une amende de 2e classe, soit 35 €.
Attention, si le sas est occupé par un stationnement alors que le feu est rouge, l’amende s’alourdit pour devenir une amende de 4e classe, soit 135 €, assortie d’un retrait de 4 points de permis, au titre du « non-respect de la ligne d’arrêt au feu rouge ».
Vers un développement de ce dispositif en France
Si Lyon expérimente déjà ce dispositif sur ses artères pour renforcer la verbalisation et changer durablement ces attitudes vis-à-vis des cyclistes, d’autres villes vont également le développer ! L’idée étant d’offrir une route plus sûre aux usagers les plus vulnérables !