Il y a quelques semaines, la nouvelle concernant l’impact de la loi Alimentation sur les prix des produits en hypermarchés a fait l’effet d’une bombe. Tous les consommateurs ont commencé à s’inquiéter, et à se demander dans quelle mesure leur pouvoir d’achat était menacé. Pour connaître précisément l’impact de cette loi sur notre vie, le magazine Le Parisien a comparé les tarifs dans 6 géants français de la distribution. On sait donc où les prix ont le plus augmenté, et où ils ont plutôt stagné.
Jusqu’à 9,4 % d’augmentation dans nos hypermarchés
Relayée par le journal Capital, l’enquête du Parisien a été effectuée entre le 30 janvier et le début du mois de février, pour voir comment l’entrée en vigueur de la loi Alimentation a influé sur les tarifs de nos denrées alimentaires.
Les journalistes se sont intéressés à 6 enseignes majeures sur le territoire, à savoir Auchan, Casino, Carrefour, Leclerc, Intermarché et les Magasins U. Ils ont focalisé leur attention sur des produits phares comme les spaghettis de la marque Panzani, les pétales de blé chocolatées de Chocapic ou encore la pâte à tartiner Nutella.
Finalement, l’impact de la loi Alimentation est très différent d’une enseigne à l’autre, puisque les hausses de prix vont de 0,38 à 9,04 % ! Voici le classement établi par Le Parisien, du meilleur au moins bon élève :
- Casino (+ 0,38 %)
- Auchan (+ 0,66 %)
- Système U (+ 1,10 %)
- Carrefour (+ 1,7 %)
- Intermarché (+ 7,45 %)
- Leclerc (+ 9,04 %)
Attention, cela ne signifie pas pour autant que vous devez exclusivement faire vos courses dans les premières enseignes et délaisser les dernières, car cette enquête reste ponctuelle et basée sur quelques produits seulement. De plus, elle fait référence aux augmentations de prix, mais ne permet pas de savoir où les produits concernés sont finalement les moins chers.
Parallèlement, il faut savoir que certaines enseignes avaient stocké un maximum de produits en début d’année, ce qui leur permet de conserver une certaine stabilité et de vider plus progressivement leurs entrepôts.
De plus, puisque la loi Alimentation oblige à faire un minimum de marge sur les produits alimentaires, les commerçants qui en faisaient déjà suffisamment n’ont pas eu besoin d’augmenter les prix pour se conformer aux exigences légales.
Leclerc est l’enseigne la plus pénalisée parce que c’est elle qui vendait ses produits aux prix les plus bas. Elle n’a eu d’autre choix que d’augmenter des articles phares comme les biscuits Prince, qui ont bondi de 10,2 %.
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