60 millions de consommateurs liste ces aliments qui nous « empoisonnent » : graisses, sucre, sel et additifs

À l’heure où de nombreuses grandes marques de l’industrie agroalimentaire tentent de nous convaincre de consommer leurs produits en sortant l’argument du « Mangez sain », voilà qu’une étude vient jeter un pavé dans la mare. En effet, dans un hors-série disponible depuis jeudi 12 avril 2018 au matin en kiosques, 60 millions de consommateurs met en lumière les aliments ultratransformés qui nuisent à notre santé. Problème, ils sont partout dans nos supermarchés !

Des aliments ultratransformés en pagaille dans les supermarchés

Des aliments qui empoisonnent présents sur nos tables ?

Ce matin, en librairies et en kiosques, le nouveau hors-série de la revue 60 millions de consommateurs est consacré à l’industrie agroalimentaire et à ce qu’elle cache à ses clients.

Dénonçant les « aliments qui empoisonnent » et éditée par le très sérieux Institut National de la Consommation, cette revue épingle cent produits de grande consommation et vise à apprendre aux consommateurs à débusquer les aliments cachés que peuvent être le sucre, le sel, les graisses, les additifs ou encore les pesticides.

60 millions de consommateurs entend bien là dénoncer une alimentation ultratransformée aux antipodes du « Manger sain » qu’annoncent bon nombre de marques lorsqu’il est question de faire la promotion de leurs produits. D’ailleurs, une étude britannique de 2018 avait établi un lien sans équivoque entre la consommation d’aliments transformés et le risque de cancer.

Derrière la notion d’« aliments ultratransformés », il est possible de ranger « l’ensemble des aliments dont la particularité est d’être fabriqués avec très peu de matières premières brutes et beaucoup d’additifs ou d’ingrédients reconstitués afin de leurrer le goût du consommateur ».

Parmi les produits visés par l’étude, se trouvent les poudres chocolatées Nesquik et Poulain qui sont composées respectivement de 76 et 86 % de sucre, les nouilles instantanées Tanoshi qui n’incluraient que 0,4 % de légumes déshydratés mais aussi le ketchup Heinz 700g fabriqué à partir de 8 tomates… et de 22 morceaux de sucre.

Les céréales pour enfants Tresor et Extra Fruits de Kellog’s sont quant à elles qualifiées de « bombes à graisses » alors que les yaourts de plusieurs marques de produits laitiers se font épingler pour leur ajout d’additifs.

L’Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) a jugé ce dossier « violent » et a tenu à rappeler que les additifs sont principalement introduits pour une meilleure conservation des aliments. Selon elle, cette étude ne fait qu’« alimenter les peurs » alors que le secteur réalise de nombreux efforts pour mettre en œuvre les décisions prises lors des derniers États Généraux de l’Alimentation.

Vos réactions sur cet article !
  1. THUILLIER 17 avril 2018 - 16 h 15 min

    Merci à 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS de nous alerter sur la nocivité (à long terme) de certains produits de l’industrie alimentaire